EXTRAITS DE CRITIQUES
C’est bien ce que j’écrivais il y a dix ans – voilà une histoire complètement sautée racontée de façon irrésistible. La mise en scène d’André Laliberté est menée à un rythme époustouflant ( … ). Il y a des choses qui vieillissent mieux que d’autres…
Michel Bélair, Le Devoir, 20 février 2012
La Félicité a parcouru un joli chemin depuis sa création à la Maison Théâtre il y a une dizaine d’années déjà, dont une tournée canadienne et un arrêt à New York dans sa forme anglophone (Dear Fizzy). Un constat est indéniable : cet « anti-conte de fée », mis en scène par André Laliberté avec l’aide de Simon Boudreault, enchante toujours petits et grands. Parlant de tolérance, d’amitié et d’acceptation de la différence, cette joyeuse pièce écrite par Boudreault – son premier essai en carrière dans le monde de la marionnette – propose plusieurs petites histoires dans le même récit : celle de la fée, d’abord, d’un crapaud qui aime une humaine, ou encore du grand Fracasse et de son spectacle ambulant aux comédiens… disparus. Le fil narratif reste pourtant clair et ne s’embrouille pas : chaque histoire a son importance, sa place, au cœur du récit principal.
David Lefebvre, Mon(Theatre).qc.ca, 17 février 2012
Le metteur en scène, André Laliberté a eu la bonne idée d'utiliser le théâtre à deux niveaux. Il a accordé une place au théâtre à plat (histoire dont le décor tient dans un grand livre et qui met en scène des personnages de carton). Un bon moyen de susciter l'intèrêt des jeunes.
Daphné Bédard, Le Soleil, 21 décembre 2002
Bien qu'ils soient visibles sur la scène, les marionnettistes, évidemment tout de noir vêtus, savent se faire discrets et ne déconcentrent pas les spectateurs. Leur manipulation des marionnettes est expressive et dynamique à souhait, rendant bien toute la gamme d'émotions que vivent Ragou et Toto, plus particulièrement, tout au long de la pièce.
Valérie Lessard, Le Droit, 23 novembre 2002
Inventive puppeteers perform dazzling show...
…Simon Boudreault (text), André Laliberté (direction), Marie-Pierre Simard (puppet creator) and Libert Subirana (music) with the help of Richard Lacroix's inventive fairy's den of a decor, pave the way for the puppeteers, including Simard, to execute a gentle, enjoyable story about the nature of family, belonging and true frienship.
Kathryn Greenaway, The Gazette, October 18, 2002
… l'équipe d'André Laliberté travaille avec le théâtre d'ombre … […] C'est une fort bonne idée, rendue de façon extrèmement efficace : les petits spectateurs ont été séduits par le procédé dans l'histoire mise en écran devant eux. La mise en scène d'André Laliberté est comme toujours follement soignée, les "effets spéciaux et accessoires" sont tout à fait réussis et encore une fois, l'imagination délirante souvent tétrahydro-cannabinolesque du Théâtre de l'Œil réussira à séduire les plus difficile.
Michel Bélair, Le Devoir, 16 octobre 2002
L'histoire est racontée par le truchement de nombreux procédés, dont un fort joli théâtre d'ombres et un livre en trois dimensions …[…] Et la magie opère, grâce à la solide pincée d'humour dont Simon Boudreault a saupoudré ce conte débridé…
Catherine Hébert, Voir, 10 au 16 octobre 2002
… la ligne narrative du spectacle demeure limpide. La caractérisation des personnages est forte et claire, sans pour autant enfermer les énergumènes dans des stéréotypes trop marqués.
La production réussit à captiver les spectateurs par un savant mariage de procédés anciens et actuels. Les jeunes de 5 à 10 ans semblent également impressionnés par l'écran qui se transforme en mini-théâtre de marionnettes que par le bon vieux livre animé, dont les pages racontent les terribles aventures de Fracasse et de ses bêtes de cirque.
Ève Dumas, La Presse, 5 octobre 2002