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25e création
André Laliberté, directeur artistique
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Corbeaude Jean-Frédéric Messier
PRÉSENTATIONQuand Saskia était petite, l'été, elle allait camper dans le bois avec ses cousins et ses cousines. Sa grand-mère, Nukum, leur racontait les histoires du corbeau. Nukum connaissait le corbeau depuis qu'elle était enfant. L'oiseau lui avait déjà volé des frites, puis plus tard des poissons, mais en échange, il lui avait raconté quelques-unes de ses histoires les plus célèbres. Et puis cet été-là, le corbeau a pris la forme de quelqu'un que Nukum avait beaucoup aimé. Inspirée par le personnage du corbeau présent dans de nombreuses légendes des premières nations, la pièce met en jeu la transmission culturelle et le lien particulier entre les grands-parents et leurs petits-enfants. Elle met en scène des humains dans la famille animale et leur lien avec un monde invisible. Le spectacle Corbeau, a été créé à la Maison Théâtre (Montréal) en octobre 2012 suite à une résidence à la Maison de la culture Villeray–St-Michel–Parc-Extension. Le livre Corbeau, édité à L'Instant même, présente le texte de la pièce de Jean- Frédéric Messier, son processus créatif avec les dessins du scénographe Richard Lacroix, des photos d'atelier et du spectacle, ainsi que l'histoire des 40 ans du Théâtre de l'Œil, racontée par Michelle Chanonat. CRÉDITS
PERSONNAGESIllustrations : Richard Lacroix
EXTRAITS DE CRITIQUES« Si dans Corbeau, Messier traite de la transmission entre les générations et entre nous-mêmes, il le fait non pas par l’explication, mais par « l’expérience ». Le très jeune public n’en aura que pour les pitreries des nombreux volatiles – canard, pigeons, goéland et hilarante poule –, mais comprendra sans effort, presque inconsciemment ou malgré lui, la notion de transmission, de perpétuation, grâce à la structure simple, mais efficace, du texte de Messier. Comme Saskia le dit à la toute fin, « tant que nous aurons des bouches, elle (Nukum) sera vivante » ; tant que nous parlerons de culture, de langue ou de valeur, nous les garderons bien en vie. N’est-ce pas là la raison intrinsèque de l’existence des histoires? […] […] La scénographie est superbement épurée, formée de deux petits plateaux en bois sur lesquels déambulent les marionnettes et un large écran en fond de scène. On se sert de celui-ci essentiellement pour de nombreux effets d’ombre, fort bien réussis, qui viennent se juxtaposer à des projections de toutes sortes, des décors de ville, de ciel ou de boisés bricolés dans du papier et du carton, manipulés en direct sous une caméra et une lampe d’appoint. » David Lefebvre, Mon(Theatre).qc.ca, octobre 2012
La rencontre entre Nukum et Corbeau, c'est la petite-fille de Nukum, Saskia, qui en fait la narration. Saskia a écouté les histoires de sa grand-mère, qui lui a relaté celles que Corbeau lui avait racontées: comment il est né humain et s'est transformé en oiseau, comment il a volé le soleil... Les paroles de Saskia sont ainsi mises en images par les marionnettes, et tout à coup apparaissent Nukum enfant et Corbeau, qui atterrit en criant «Des frites, des frites», un des leitmotivs de la pièce, pour la plus grande joie des petits. […] cette création magnifique vivra sûrement de nombreuses années. Porté par la poésie et l'inventivité du Théâtre de l'Œil, Corbeau reste un moment de grande beauté. » Josée Lapointe, La Presse, 18 octobre 2012
Michel Bélair, Le Devoir, Montréal, 19 octobre 2012 DOCUMENTS» Photos haute résolution, fiche technique et vidéo dans la ZONE PRO. |